Spartiates-Flash : Les réactions
Mickaël Doukouré (©Thomas Deligny)
« Team Receveurs » du Flash
(Nicolas Babin, Mickaël Doukouré, Steve Delaval et Yohan Rouhat)
Contrat rempli messieurs ?
Non, le contrat n’est pas encore rempli : c’est vrai qu’on a gagné ce match et qu’on a été bon mais il reste encore d’autres rencontres, aux Molosses etaprès les Playoffs.
A quoi cela s’est joué ?
Je pense qu’on leur a plus ou moins donné le match avec toutes les pénalités qu’on leur a donné et les fautes que l’on a faites. On est resté sérieux en attaque, on a drivé. Il nous manque le score mais au moins on a notre destin en main désormais et on va aller chercher la victoire chez les Molosses.
Il faudra confirmer contre les Molosses…
Tous les matches sont importants pour nous, le Flash. On déteste perdre, comme tout le monde. Notre objectif est de ne plus perdre aucun match. On avait perdu contre les Spartiates à l’aller et on n’a pas oublié la finale d’il y a deux ans, c’est une belle revanche. On ne pouvait pas perdre ce match là et on était obligé de gagner. On leur a montré que le Flash est toujours là.
Quel est celui qui aurait fait le plus gros match ?
Douki ! (Nicolas Doukouré) Mais c’est un résultat d’équipe. Le groupe n’est pas très nombreux mais est très soudé : on se supporte tous ensemble. On se tire tous vers le haut et on se tire la bourre à l’entraînement. Il n’y a pas de miracle : on s’entraîne régulièrement et sérieusement donc ça paye en match.
Les Juniors poussent derrière, il ne va pas falloir se reposer sur ses lauriers ?
Il y a une bonne formation au Flash. On a tous commencé à 12-13-15 ans donc aujourd’hui on se doit de représenter le Flash et les jeunes aussi.
Paul Durand, QB des Spartiates
Ca se joue sur la fin mais ça se joue aussi pendant tout le match : il y a bien sept drives au moins où l’on punte. Ce sont des erreurs. On aurait pu être tranquille après le premier drive et ben non. Cela me rend dingue : je n’arrive pas à savoir pourquoi. Punter trois fois de suite pour une attaque c’est mauvais car tu n’as aucun rythme. Ils ont commencé à se mettre en confiance parce qu’eux drivaient même s’ils ne marquaient pas. Ce sont toujours les mêmes matches contre eux ! On manque de c… Rien n’est perdu pour la suite, on fait une belle saison, on est en Playoffs mais ce match-là me rend fou. On a mal joué : physiquement, on était meilleur je pense mais techniquement ! Et ces erreurs sont dues à un manque d’entraînement.
Sebastien Sejean, Safety des Spartiates
Le match reste équilibré mais le problème c’est que le but c’était quand même de le gagner et d’avoir une dynamique de victoires. On a perdu un match relativement serré où l’on était limité par la demi-finale junior et notre effectif. On était 25 et on a eu des blessés, ce n’était pas évident. Par contre, il fallait aller chercher cette victoire et on ne l’a pas fait. Le Flash a gagné notamment à l’expérience : la plupart des joueurs des deux côtés, de très bons joueurs même, ont un manque d’expérience. Ils arrivent dans un match où ça frappe, ça donne des coups, ça parle et certains ont eu du mal à se focaliser sur les jeux suivants. Il y a eu une période de flottements où des joueurs se regardaient : il fallait rester concentrés.
Thierry Constant leur coach défensif a su préparer son équipe à jouer notre attaque. Maintenant on n’est pas maître de notre destin pour jouer la demi-finale ici sachant que le Flash doit aller gagner à Asnières, mon club formateur (rires) et cela joue très physique là-bas. Jouer à l’extérieur n’est pas un problème sportif mais plus financier. Avec la demi-finale EFAF, on aurait voulu éviter un autre déplacement pour les finances du club.
Il nous faut retrouver une dynamique de victoires et prendre du plaisir. On enchaîne deux semaines sans jouer, c’est le même schéma qu’en mars après notre défaite à Thonon. Il ne faudra pas prendre les Cougars à la légère même si l’on sait qu’ils sont diminués.
Article publié sur le site de Footballamericain.com le 16 mai 2012